Violence émotionnelle en couple

Pour vous aider à savoir où vous en êtes en couple. Vous êtes troublé par le comportement de l’autre, mais comment savoir s’il est temps de vous protéger de l’autre. Et quelles étapes à suivre alors ?

Beaucoup d’hommes et de femmes me consultant n’ont souvent pas conscience de la gravité des faits sur eux et leurs enfants qui assistent aux scènes de ménage. J’ai voulu vous partager cet article.

Comment aider un déprimé, voici un regard décalé et me semble t-il, approprié. Je vous invite à en prendre connaissance et à en faire votre propre opinion.

J’ai souhaité partager cet article qui résume l’intervention de Christophe ANDRE, à vous qui lisez le site, car la Gestalt-thérapie accueille avec beaucoup de bienveillance et d’outils appropriés, les personnes se disant « déprimées ». Je fais partie de ceux qui pensent que tout déprimé est un bien portant qui s’ignore. A nous les professionnels, d’aller explorer à partir de ce que le patient exprime là, ici et maintenant, les processus construits, à force de répétitions, de loyautés ancrées, qui produisent toujours les mêmes effets. Le patient a juste à être là, simplement à « être avec ». Il ne peut rien faire d’autre, pour l’instant…

“Les dépressifs manquent de volonté” : le psychiatre Christophe André, exaspéré, démonte cette idée reçue Publié le vendredi 11 janvier 2019 à 16h05 sur FRANCE INTER par Mariel Bluteau

“Tu t’écoutes trop”, “Tu te laisses aller”, “Dis-toi des trucs positifs”, “Y a pire que toi”… Croyant les aider, on dit beaucoup de bêtises aux gens déprimés, ce qui a le don d’agacer le psychiatre Christophe André. Invité au micro d’Ali Rebeihi dans “Grand bien vous fasse”, le psychiatre réagit.

Dépression et perte de repères… © Getty / James Boast

C’est, par exemple, le personnage joué par Sabine Azéma dans On connaît la chanson d’Alain Resnais, qui pense au fond que sa sœur (Agnès Jaoui) devrait se secouer un peu… et empruntant un peu à France Gall, elle lui conseille : “Résiste !”. Evidemment, cela ne s’avère pas d’une grande aide… Christophe André répond à ce genre d’attitudes : “Ce cliché sur le manque de volonté est très persistant, même si on ose moins le dire ouvertement qu’on ne le faisait il y a 20 ou 30 ans. Quand j’ai démarré la psychiatrie, ces trucs nous rendaient fous. Les entourages le disaient assez régulièrement, assez violemment, sans aucune retenue. Aujourd’hui ça se dit plus insidieusement mais ça se pense encore. Là où c’est compliqué, comme beaucoup d’idées reçues, c’est que ce n’est pas 100% faux. Ce qui est vrai, c’est que la maladie dépressive est une maladie qui provoque des symptômes qu’on appelle l’aboulie (disparition de la volonté), l’apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), l’acrasie (agir à l’encontre de son meilleur jugement) : une difficulté de la volonté. Les déprimés ont vraiment beaucoup de mal à enclencher des actions, à se lever le matin. Bon. Alors on peut dire “ils manquent de volonté”, bien sûr c’est comme si vous disiez que quelqu’un qui s’est cassé les deux jambes manque d’agilité ! Qu’est-ce qu’il peut faire d’autre, le pauvre ? Quelque chose s’est cassé dans le cerveau du déprimé, quelque chose s’est mis à dysfonctionner, qui fait qu’il n’a plus d’élan vital, donc c’est extrêmement compliqué pour lui de faire preuve de volonté. Parfois il se contraint, il en a d’autant plus de mérite ! Et là où cette idée reçue est délicate, c’est qu’on sait bien que chaque fois qu’une personne déprimée reste inerte, sur son divan, à regarder des séries TV, elle s’aggrave. On sait bien que chaque fois qu’elle arrive à sortir marcher avec un ami, à bouger, à faire des choses, elle s’améliore un petit peu. Le problème c’est qu’il faut l’aider, l’accompagner, l’encourager à bouger sans la culpabiliser. Ce cocktail est parfois délicat pour l’entourage… Il est exaspérant d’entendre des raisonnements comme “Un bon coup de pied aux fesses, ça lui ferait pas de mal !”, comme quoi la violence physique pourrait servir à quelque chose… Il y a encore pire, où la connerie se double d’arrogance : “Celle-là, il lui faudrait une bonne séance de jambes en l’air”… C’est le grand n’importe quoi ! À la fois dans le déni de la souffrance d’autrui et dans l’espèce de fantasmatique machiste et brutale que le fait de violenter les gens, les secouer, pourrait les aider. On peut aider des personnes à se remettre en marche, mais en étant bienveillant et insistant ! À un ami qui est très déprimé, si on lui dit “Écoute, je comprends bien que tu n’as pas envie de bouger mais vraiment, allez, on va essayer d’aller se balader tous les deux” : on le bouge, là ! Mais ce n’est pas à coups de pieds aux fesses, mais à coups de bienveillance !” Christophe André

Quand Femme Actuelle a envie de faire connaître les bienfaits de la gestalt-thérapie

Gestalt-thérapie

La Gestalt-thérapie est une psychothérapie focalisée sur le présent et la responsabilisation du patient.

Gestalt-thérapie

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Origine de la Gestalt-thérapie

Le mot Gestalt est un dérivé du verbe allemand gestalten signifiant “mettre en forme” ou “donner une structure”.

La Gestalt-thérapie a été élaborée en 1951 par Fritz Perls, médecin psychiatre et psychanalyste allemand immigré aux Etats-Unis avec sa femme Laura, psychologue, et Paul Goodman, philosophe et littérateur. Ils se sont inspirés et démarqués de plusieurs courants de la psychanalyse à la philosophie. Vingt ans plus tard, cette thérapie faisait son apparition en Europe.

Principe de la Gestalt-thérapie

Confronté à ses problèmes personnels, l’individu cherche des réponses dans les causes, le “pourquoi” des difficultés. En Gestalt-thérapie, le patient est invité à se concentrer sur le présent et sur le “comment”, c’est-à-dire le processus qui conduit à ces difficultés.

S’inscrivant dans le courant de la psychologie humaniste, existentielle et relationnelle, la Gestalt-thérapie cherche à développer l’autonomie du patient, sa responsabilité et sa créativité. Le concept d’ajustement créatif est d’ailleurs au cœur de cette thérapie, car c’est ce processus qui permet d’engendrer un changement.

La Gestalt-thérapie a une vision globale de l’être humain. Ses dimensions physiques, mentales, affectives, émotionnelles ne peuvent être considérées séparément. De plus, la personne est considérée comme inséparable de son environnement, avec lequel elle est en interaction permanente : interactions avec l’autre ou les autres sur les plans personnel, professionnel et social.

Pourquoi consulter un Gestalt-thérapeute ?

En psychothérapie, la Gestalt-thérapie s’adresse à toute personne, sans restriction d’âge, souffrant de :

– problèmes relationnels allant de la timidité au sentiment d’exclusion ;

– problèmes sentimentaux et affectifs : rupture difficile, problème de couple ;

– troubles psychiques : anxiété, dépression, troubles bipolaires, troubles psychosomatiques ;

– troubles alimentaires.

La Gestalt-thérapie est une approche aussi utilisée en développement personnel. Elle permet en effet à celui qui le désire de reprendre sa vie en main, d’affirmer son potentiel et de s’épanouir. C’est pourquoi elle est de plus en plus pratiquée en coaching d’entreprise pour dynamiser les équipes et les cadres.

Comment pratique-t-on la Gestalt-thérapie ?

Lors de la première consultation, le thérapeute dialogue avec son patient pour clarifier les raisons de sa venue et répondre à ses questions éventuelles.

A la suite de cet entretien préalable, ils décident ensemble de la forme de thérapie la mieux adaptée à sa situation : séance individuelle ou séance collective. Ils doivent également déterminer le rythme et la durée des séances, la durée de la thérapie, les tarifs et les modalités de la fin de thérapie.

En règle générale, la Gestalt-thérapie est une démarche qui s’inscrit sur le moyen à long terme. Elle est effectuée au minimum une fois par semaine durant deux à trois ans. Après quelques mois, les patients ressentent un mieux dans leurs relations et leur vie au quotidien, mais il leur faut plus de temps pour consolider les acquis durablement.

La Gestalt-thérapie est également proposée lors de séances de coaching en entreprise.

Contre-indications à la Gestalt-thérapie

Il n’existe aucune contre-indication à la pratique de la Gestalt-thérapie. Dans le cas de troubles mentaux graves, elle sera complétée par un traitement médicamenteux prescrit par le psychiatre. Il arrive que le Gestalt-thérapeute travaille dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire, incluant le médecin généraliste ou un psychiatre, par exemple si un soutien par antidépresseurs s’avère nécessaire.

Comment se déroule une séance de Gestalt-thérapie ?

Le Gestalt-thérapeute reste centré sur la manière dont le patient interagit avec lui, les autres participants (groupe) ou objets (supports artistiques). La séance de thérapie s’organise généralement sur trois axes :

– la verbalisation : le patient évoque ses difficultés, ses craintes, ses envies. Durant ce temps, le thérapeute lui demande d’être également attentif à son ressenti émotionnel et à ses gestes ;

– l’expérimentation : le thérapeute propose au patient d’exagérer ses mouvements inconscients, repérés lors de la première phase. Il peut également lui proposer des jeux de rôle ou faire appel à sa créativité artistique ;

– le changement : à partir des échanges effectués lors de la seconde phase, le Gestalt-thérapeute recherche des pistes avec son patient pour amorcer un changement dans les modes de contact de ce dernier, ainsi que ses relations avec son environnement. 

Comment choisir son Gestalt-thérapeute ?

En France, 600 thérapeutes environ exercent la Gestalt-thérapie. Le cursus de formation dure cinq ans. Il est également demandé aux élèves de suivre personnellement une thérapie sur trois ans minimum et d’être suivi en supervision tout au long de leur exercice professionnel.

Il est recommandé de rencontrer plusieurs Gestalt-thérapeutes avant de faire son choix. Le plus important est de se sentir accueilli et à l’aise dans la relation.

Il existe deux annuaires complémentaires dressant la liste des professionnels de la Gestalt-thérapie :

– celui du Collège européen de Gestalt-thérapie (CEG-t) avec des thérapeutes exerçant en France, Belgique, Suisse, Luxembourg ;

– celui de la Société française de Gestalt.

Durée et prix d’une séance de Gestalt-thérapie

Une thérapie individuelle s’inscrit dans la durée, à raison d’une séance de 45 min à une heure par semaine, pendant deux ans en moyenne. Les prix sont fixés par le praticien et varient de 35 à 80 euros.

En groupe, les prix sont fixés entre 50 et 140 euros selon la durée du stage proposé. Il existe des groupes ponctuels, d’autres réguliers, qui se réunissent en soirée, journée, week-end ou sur plusieurs jours.

Les séances de Gestalt-thérapie ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale, sauf si elles sont réalisées par un psychiatre. Certaines mutuelles prévoient des prises en charge. Renseignez-vous auprès de votre organisme d’affiliation.

Livres sur la Gestalt-thérapie

– La Gestalt-thérapie, Martine Périou, InterEditions : un ouvrage facile d’accès qui développe l’histoire de la Gestalt-thérapie, ses principaux concepts et sa pratique.

– Gestalt : l’art du contact, Serge Ginger éd. Marabout, (9e édition) : un livre facile à lire, illustré d’exemples, d’informations sur le cerveau, la psychopathologie et les rêves.

– La Gestalt-thérapie ; une démarche novatrice, Chantal Masquelier-Savatier, InterEditions : une présentation complète et accessible à un lecteur qui veut s’informer sur la Gestalt-thérapie.

Sites Internet consacrés à la Gestalt-thérapie

– Le site de la Gestalt-thérapie: le site de la coordination de deux organismes de professionnels : la Société française de Gestalt et le CEG-t Collège Européen de Gestalt-therapie de langue française.

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